Les twittos du Sénégal tournent en dérision le renoncement du président Macky SALL à appliquer le quinquennat à son mandat en cours. Le principe est simple: on fait une fausse promesse signée par le hashtag #PrometDesTrucsCommeMackySall
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jeudi 25 février 2016
mercredi 17 février 2016
jeudi 4 février 2016
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE: C'est l'affaire de tous
M. Jean-Claude Marut a dépeint ce mercredi 03 un tableau troublant des conséquences du réchauffement climatique au Cesti. Partant du global au local il a exposé les raisons pour lesquelles la réduction des gaz à effet de serre reste un énorme défi.
"Le réchauffement climatique est l'affaire de tous" dixit M. Marut. Il considère que l'urgence de la situation nécessite l'implication de tous les États, qu'ils soient riches ou en voie de développement. Le réchauffement climatique est à l'origine du dérèglement climatique constaté à travers le monde. Le Sénégal n'est pas épargné par ce phénomène tel que la montée des océans, phénomène que nous observons sur le littoral sénégalais. La mer risque selon lui d'atteindre 1 mètre à la fin du siècle. Ces phénomènes extrêmes sont souvent accompagnés de phénomènes violents tels que l'acidification des océans, la salinisation des nappes. Ceci entrainera des migrations aussi bien humaines que environnementales.
Ces migrations humaines peuvent même être sources de conflit. Le chercheur français a montré le conflit casamançais pour illustrer les conséquences possibles même s'il estime que les migrations des nordistes n'ont rien à voir avec ce conflit. En effet, pour M. Marut il y a eu une petite compétition entre autochtone et les nordistes. La position politique que l'État sénégalais a prise en fermant les yeux sur le trafic de bois, de cannabis d'un frondeur de la rébellion casamançaise a de fâcheuses conséquences sur l'environnement. Aujourd'hui ces petits trafics menacent la verte Casamance qui n'existe presque plus.
Ce problème de l'environnement de la Casamance est beaucoup plus complexe qu'il ne parait. La population désœuvrée s'est tournée vers ces trafics faute d'emplois. En plus de gens opportunistes qui se sont greffés à cette filière pour s'enrichir.
Selon le chercheur il y a eu néanmoins des questions sur lesquelles les populations, la société civile, des ONG, des chercheurs ou autres se sont mobilisés. Il a donné l'exemple du projet d'exploitation du petit gisement de zircon situé tout près de la mangrove et qui risque de fragiliser la dune.
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