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dimanche 31 janvier 2016

EXCUSES DE J.A: Pardonner comme le Cheikh l'aurait fait

La communauté mouride a manifesté sa colère suite à un commentaire de Jeune Afrique d’une photo illustrative de Cheikh Ahmadou jugé injurieux. Les excuses du magazine ne semblent pas satisfaire certains fidèles. Par ailleurs, cette affaire est justement une occasion de renouer avec l’un des enseignements du Cheikh à savoir le pardon.

Les sénégalais plus particulièrement les mourides n’ont pas aimé le billet de Damien Glez sur le site de Jeune Afrique. Ce commentaire sur le port vestimentaire (caftan assimilé à une robe) du fondateur du mouridisme va au-delà de la de cette communauté. C’est l’habillement de toute une culture, de toute une religion qui se sent insulté. C’est un mépris qui ne dit pas son nom.
Il est incompréhensible que Jeune Afrique ait laissé une telle publication paraître sur son site. D’autant plus que c’est un journal destiné aux lecteurs africains. Il ne peut pas faire fi des conditions de réception de ses articles. Ceci relève même d’une légèreté. Le magazine a tenté en vain de fermer sa boîte aux pandores en présentant non seulement ses excuses mais en supprimant la photo en question.
Une occasion saisie par certains pour réclamer l’interdiction de la parution du magazine en dépit des excuses de ce dernier.

PARDONNER COMME LE CHEIKH

L’interdiction de Jeune Afrique a été même envisagée par les autorités sénégalaises. Cette décision découle de l’indignation de tout un peuple. Il faut signaler qu’il s’agit de l’une des communautés les plus puissantes sinon la plus puissante du Sénégal sur le plan économique et politique.
Cependant, il convient d’accepter les excuses de Jeune Afrique et pardonner comme l’avait fait le Cheikh à l’endroit de ses ennemis de retour d’exil. Cette grandeur et cette humilité du marabout sont à l’origine de son succès à l’époque. La non-violence et le pardon ont toujours été son leitmotiv. Quand le Cheikh prêchait la non-violence, Gandhi était encore au lycée.

Mourides de toutes les contrées, PARDONNEZ !


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