| Pape Diouf ancien président de l'OM |
Le centre d’études des sciences et techniques de
l’information (Cesti), a reçu hier lundi 21 décembre, Pape Diouf dans le cadre
de ses carrefours d’actualités. L’ancien président de l’Olympique de Marseille
(OM), a répondu aux questions des étudiants en journalisme. Il a été interpellé
par les étudiants sur différentes questions notamment sur l’affaire Lamine
Diack.
L’ancien président de
l’OM, Pape Diouf a fait face aux étudiants en journalisme, dans le cadre des
carrefours d’actualités régulièrement organisés par le Cesti. Il a été interpellé
par un étudiant à se prononcer sur l’affaire Lamine Diack qui défraie la
chronique dans la presse sénégalaise. Diouf se dit surpris et être animé par un
sentiment de tristesse. Cette affaire qui retentit comme un coup de tonnerre
dans l’espace public sénégalais, est pour lui un coup dur à encaisser. Cette
deuxième phase de l’affaire a été perturbante pour lui d’autant plus que c’est
« un homme que nous adulions pour son parcours » affirme-t-il. Même
s’il soutient ne pas être dans les dispositions d’émettre un jugement définitif
sur l’affaire, il pense quand même qu’il y a matière à se poser des questions
sur la culpabilité de Lamine Diack. « Je suis inquiet pour lui »
dit-il à propos de la révélation du contenu des procès-verbaux par le journal
français Le Monde.
En sa qualité de
journaliste et sénégalais, il estime comprendre la position des uns et des
autres sur ladite affaire. Certains de ses confrères sénégalais se montraient
incrédules au début de l’affaire et d’autres se voulant beaucoup plus prudents.
Il pense cependant que, le journal Le monde n’a aucun intérêt à nuire au
pouvoir sénégalais. Il serait même exagéré de le penser à son avis.
Revenant sur son
parcours, Diouf estime qu’il y a des sénégalais établis en France et évoluant
dans différents domaines qui sont plus intelligents et plus compétents que lui.
« Je suis juste sous les projecteurs » argue-t-il. Son accession à la
présidence de l’OM est selon lui plus une affaire de circonstance que l’existence
de qualité supérieure. Son arrivée à l’OM avait coïncidé avec un des cycles de
crise du club marseillais, « je me suis inconsciemment mis devant »
affirme-t-il. Il révèle par ailleurs ne plus avoir de relation avec son ancien club
et qu’il est redevenu un supporter de base.
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