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jeudi 19 janvier 2017

La fin du feuilleton Obama

Barack Obama et son épouse Michelle
Ce vendredi, le président américain sortant passe les rênes au président élu Donald Trump. Il symbolise ainsi la fin du feuilleton Obama qui, a commencé avec les primaires du parti républicain en 2008.
Barack Hussein Obama, ce jeune sénateur, est sorti de l’anonymat pour devenir le 44ème président de la république de la première puissance mondiale. Il devient ainsi le premier président afro-américain du pays de l’oncle Sam au terme d’une campagne qui a marqué l’histoire.
Sa campagne est devenue une référence en matière de communication politique avec l’utilisation des outils de la technologie. Ce qui lui a permis de cultiver une image de candidat beaucoup plus « cool ». Les réseaux sociaux lui ont permis de mieux segmenter ses cibles et d’interagir avec elles.

La force des mots

Le combat n’était pas gagné d’avance pour Barack Obama car en face il y avait l’expérimentée Hillary Clinton lors des primaires de 2008. Cependant, Obama a su exploité sa jeunesse et son charisme pour rassembler les américains. Son fameux slogan « yes we  can » (oui nous pouvons) a d’ailleurs été repris ailleurs dans le monde sous d’autres formes ou juste traduit. En Espagne, « Podemos » (nous pouvons en espagnol) est le nom du parti de la gauche radicale du pays de Cervantes.
Obama a par ailleurs su fédérer les minorités autour de lui. Fils d’un père kényan et d’une mère américaine, il a suscité l’empathie des minorités grâce auxquelles il a aussi été réélu en 2012.

Obama, un homme de spectacle

Barack Obama, désormais président des Etats Unis d’Amériques doit gérer son image. Il cultive l’image d’un président dynamique ; en témoignent les manches de ses chemises qu’il retrousse souvent. Il n’est pas rare de voir des vidéos lui en train de courir avec son vice-président dans la maison blanche, de saluer avec le poing ses employer ou même accompagné de la boule de poils de la famille Obama.
On peut considérer les 8 années de ses deux mandats comme les 8 saisons du feuilleton Obama. Tout au long de son magistère Barack Obama a étalé ses qualités d’acteur. Il a même fondu en larmes lors d’une de ses annonces sur le contrôle des armes suite à la tuerie de Sandy Hook.

Il a par ailleurs démontré ses talents d’orateur lors  de son discours d’adieu en tant que président des Etats Unis. Il a ainsi remercié sa famille dans un discours émouvant.

Il sera remplacé à la maison blanche par un certain Donald Trump. Lui aussi a marqué les esprits avec une campagne qui a bousculé les codes traditionnels. Le milliardaire animé d’ailleurs une télé-réalité, un nouveau feuilleton commence donc avec le tonitruant. 

mercredi 18 janvier 2017

L’armée ivoirienne : un grand corps malade

Une délégation de soldats mutins devant la résidence du préfet de Bouaké
La gangrène de la réclamation d’un meilleur traitement salarial et d’un avancement se propage dans le corps armé ivoirien. Tout est parti de Bouaké qui était la capitale de la rébellion armée qui a porté Alassane Dramane Ouattara (ADO) au pouvoir.
Les soldats qui sont à l’origine de la mutinerie étaient justement ces rebelles de la deuxième ville de Côte d’ivoire. Ils ont par la suite été greffés sur l’armée régulière. Cette opération de greffe avortée est à l’origine de cette métastase qui est en train de contaminer toute l’armée.

Le monstre de Frankenstein devient incontrôlable

Cette créature, fruit du couple Ouattara-Soro, devient aujourd’hui incontrôlable. Elle se fait dangereuse, car elle a eu le toupet de kidnapper puis libérer le ministre de la défense Alain Richard Donwahi. Pour calmer ce monstre dont il ne contrôle apparemment pas la laisse, Ado a préféré céder aux pressions des mutins. Ainsi, 12 millions de Franc CFA sont promis à chacun d’eux selon la presse ce que réfute le gouvernement. Alain R. Donwahi a refuse de divulguer le montant exact des primes. Ce qui a aiguisé l’appétit du reste des soldats.
De plus, d’aucuns cherchent une « main invisible » qui contrôlerait la laisse du monstre depuis que Ado a affirmé qu’il ne briguera pas un nouveau mandat. Il choisit donc de se conformer à la constitution. Ado préserve son pays d’un éventuel syndrome burundais que pourrait susciter un troisième mandat.

Les yeux restent rivés sur le monstre mais aussi et surtout cette éventuelle « main invisible » qui tient sa laisse.