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mercredi 18 janvier 2017

L’armée ivoirienne : un grand corps malade

Une délégation de soldats mutins devant la résidence du préfet de Bouaké
La gangrène de la réclamation d’un meilleur traitement salarial et d’un avancement se propage dans le corps armé ivoirien. Tout est parti de Bouaké qui était la capitale de la rébellion armée qui a porté Alassane Dramane Ouattara (ADO) au pouvoir.
Les soldats qui sont à l’origine de la mutinerie étaient justement ces rebelles de la deuxième ville de Côte d’ivoire. Ils ont par la suite été greffés sur l’armée régulière. Cette opération de greffe avortée est à l’origine de cette métastase qui est en train de contaminer toute l’armée.

Le monstre de Frankenstein devient incontrôlable

Cette créature, fruit du couple Ouattara-Soro, devient aujourd’hui incontrôlable. Elle se fait dangereuse, car elle a eu le toupet de kidnapper puis libérer le ministre de la défense Alain Richard Donwahi. Pour calmer ce monstre dont il ne contrôle apparemment pas la laisse, Ado a préféré céder aux pressions des mutins. Ainsi, 12 millions de Franc CFA sont promis à chacun d’eux selon la presse ce que réfute le gouvernement. Alain R. Donwahi a refuse de divulguer le montant exact des primes. Ce qui a aiguisé l’appétit du reste des soldats.
De plus, d’aucuns cherchent une « main invisible » qui contrôlerait la laisse du monstre depuis que Ado a affirmé qu’il ne briguera pas un nouveau mandat. Il choisit donc de se conformer à la constitution. Ado préserve son pays d’un éventuel syndrome burundais que pourrait susciter un troisième mandat.

Les yeux restent rivés sur le monstre mais aussi et surtout cette éventuelle « main invisible » qui tient sa laisse. 

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